par Akatir
Si tu me possedes...
Toi, la terre où je plonge mes racines et mes songes,
Prends garde, parce que je t’aime, à ne pas trop serrer
Ces liens qui pourraient m’étouffer
Et nourrir notre amour du poison de l’oronge,
Malade, je serai contraint de m’en aller,
Ne me force pas à m’envoler.
Je suis venu à toi et tu m’as aimé libre comme je suis
Mais si tu me possèdes, je ne serai plus le même,
Je serai son visage mais je ne serai plus lui,
Tu aimeras un autre qui me ressemblait,
Sans que tu t’en rendes compte,
Je me détacherai comme le vent délie les barques des chasseurs
Et doucement, pendant que tu dormiras près de cet autre moi,
Pas à pas, je m’en irai.
Tu regretteras cet être cher,
Les larmes de tes beaux yeux se répandront sur tes chimères
Mais ce n’est pas moi que tu pleureras.
Akatir.
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