par Mike
Cette après midi, je me suis rendu dans un centre commercial Bruxellois. Je montais les escalators quand mon regard s’arrêta sur les deux garçons qui se trouvaient devant moi. Je me suis dis alors « ces deux là s’aiment ».
Ce n’est pas qu’ils aient adopté une attitude que la plupart des gens qualifieraient de choquante. Ce n’est pas qu’ils aient été plus provocants que la foule de gens qui circulait en ces lieux. Aucun attouchements, aucun baiser n’étaient échangés par ces deux là. Mais il est des attitudes, et surtout des regards si tendres et si profonds, qu’ils suffisent à toute explications lorsqu’ils sont partagés par deux hommes. Une étonnante complicité les liait. Par moment on pouvait même avoir l’impression qu’il ne formait qu’un seul être tant leur gestes et leur regards étaient complémentaire. Comme si chacune de leur attitude répondait naturellement et harmonieusement à l’attitude de l’autre. On pouvais parfois penser que chaque gestes répondait à une chorégraphie non calculée. Mais toute la magie de leur jeu de scène, c’est que tout ce qui se passait là devant moi était spontané, naturel , et incontrôlé. Il ne pouvait y avoir aucun doute sur la nature des sentiments qui unissait ces deux là.
Ces deux là m’ont ému, je les ai trouvé beaux. Ces deux là m’ont fait envie, je les ai vu heureux.
Ces deux là connaissent le bonheur après lequel je cours sans jamais avoir réussit à l’attraper. Je voudrais tant leur voler ce bonheur pour le partager avec toi et connaître enfin l’ivresse d’être moi. Car c’est avec toi que je veux être entier.
Je voudrais tant qu’un jour ce soit quelqu’un d’autre qui envie notre bonheur. Et peut être ce jour là, quelqu’un se trouvera derrière nous et pensera en son fort intérieur, « ces deux là s’aiment ».
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