par manuel
D’abord mes excuses à la FONTAINE !
Cher pêcheur, sur ton arbre perché tu frimes dans ta cage ! moi dragueur par le look alléché ne peut te tenir aucun langage.
Hautain, fier, tu es une véritable PUB vivante et gratuite pour le surgelé des années 2000. j’ai beau te mater, te tourner autour à la plage ou ailleurs, tu gèles mes volcans d’ISLANDE par ta grimace offensée et par ton implacable silence. Le silence d’un caisson à isolation sensoriel en pleine excitation !
Me voilà trompé , ridiculisé , jouant aux laissés pour compte, sans remboursement sécurité sociale pour temps perdu et blessures narcissiques.
Bêcheur avec tous : « Vous pions de l’échiquier, laissez passer le prince de la nuit, le machiavélique jouant à l’ange ! Vous, ombres anonymes et inexistantes, il vous est signifié que vous êtes fatalement moins beaux moins sexy et obligatoirement moins désirables.
Epousez donc avec soin votre rôle de miroir, renvoyant au Dieu ou à la Déesse sa supériorité de droit divin !
Dieu descendant roi ! ou frimeur , ascendant rien ! …en principe c’est un Dieu ou un roi qui compatit volontiers avec vos désirs de bas humains !
La larme de son crocodile « LASCOSTE » en pleure le prouve…
Enchaînés quelquefois aux affres du désir , il lui arrive de craquer pour un éléphant rose, mais jamais un sentiment ne lui donnera des ailes ! d’ailleurs même un missile SOL SOL avec sa force de gravitation ne pourrait en venir à bout
Pourtant chaque nuit c’est le même scénario qui se répète inlassablement pour moi. Entré par infraction dans mon esprit, il s’insinue jusqu’au plus profond de mon être et il y reste .
Je le regarde seul(e) dans la foule, ou sous les néons d’un tromboscope en délire, exacerbant ainsi l’éclatement des sentiments que je nourris à son égard. Je ne sais pas si j’aime ou si je hais ? si je l’idéalise ou si je le méprise ?
En tout cas, je ne suis pas indifférent(e).
Là, il me lance le défi d’être plus bêcheur que lui…
Puis discrètement, il intègre la masse des soldés, il quitte son palais et moi mes illusions, où s’y livre Mille et une danses rythmées, enivrant celui ou celle qui a eut l’illusion d’avoir été l’élu d’un soir ! et lorsque magiquement l’espace d’un instant, je songe aux heures d’errances intérieures et dont je suis sur qu’elles resteront à jamais figées au fond de ma mémoire !
Rêve ou réalités …qui sait ?
(je dédie mon poème à Sylvain )
Manu.
Histoire précédente | Histoire suivante |
Les réactions déjà en ligne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|