par archangello
Bla bla bla…
On me rejette, on me vomi, on m’englue dans la sacerdotale « discrétion». Les partisans du « cri que tu existes » qui sont bien souvent des gens à l’esprit sympathique mais bourré de complexes œdipiens, s’opposent admirablement au fameux mais néanmoins célèbre « moi ça ne me dérange pas tant qu’ils ne m’approchent pas ».
Hors chers amis de tous bords, de toutes directions, des quatre points cardinaux au confesseur des campagnes, je vous indique tout de go qu’aujourd’hui c’est les soldes.
Je déstocke, de vide, j’expurge, j’entreprend une razia sentimentale phénoménale. Et cela malgré une dépression sexuelle affligeante.
A partir d’aujourd’hui j’enclenche, mesdames mesdemoiselles et messieurs (que la rage m’épargne), après l’échec de la mission « Ulysse », l’opération « Patrocle ».
En quoi consiste cette excentricité ? A rien. Absolument à rien.
Elle m’encourage à me complaire dans cette harmonieuse symphonie de débats, d’actes plus ou moins militants, de compassion envers mon crétin de prochain…bref, de passer inaperçu dans l’infernal défilés « d’idées hautes » qui reflètent à elles seules, l’envie de pouvoir de quelques hommes.
Mon homosexualité n’est pas une promesse de vote, n’est pas une statistique, n’est pas un comportement à risque. Mon homosexualité n’est pas satanique, elle ne fait pas non plus partie d’une communauté qui s’auto-flagelle par amour propre démesuré.
Mesdames, mesdemoiselles et messieurs (je bande), mon homosexualité est juste le nom de l’amour que j’ai à donner. Et sachez que je ne tolérais pas servir d’excuse à une répression, discrimination ou à un quelconque phénomène de mode plus que moins consumériste.
Sinon je vais me « fasher* ».(oh ! non pas ça)
Bien à vous, mon plus respectueux doigt tendu.
* Je fashe, tu fashes, il fash, nous Fashion, vous Fashiez, ils m’fashiassent
Archangello, oui, mais en pire.
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