par Rickensen
Sur grand écran depuis le 28 mars 2001, durée 2 heures.
Le sexe sur grand écran sans retenue. On se souvient de Catherine Breillat qui nous avait surpris avec son film, montrant un sexe masculin en gros plan, aujourd’hui Patrice Chéreau pour son premier film anglais, nous fait vivre le sexe pour le sexe sur la Toile.
Le rendez-vous hebdomadaire du mercredi dans un quartier londonien. Elle vient chez lui, ils baisent, ils ne se parlent pas, aucun dialogue, ils se déshabillent, scènes en gros plan de la mise en place de la capote sur le sexe bandant de Jay (Mark Rylance), suivie de la pénétration fougueuse et violente dans le corps de Claire (Kerry Fox), et c’est ainsi le même rituel toutes les semaines.
Jay un barman divorcé, Claire une actrice anonyme mariée à un chauffeur de taxi, qui joue son propre rôle du mari trompé et qui préfère être aveugle. Jay finit par prendre en filature sa partenaire de baise. Il désire à son contraire en savoir plus sur elle. Il est dans l’attente de quelque chose de plus qu’un coup de bite. Il souffre, elle souffre mais pas de la même manière, pas pour les mêmes choses que Jay. Chacun semble jouer le propre rôle de sa vie. Même le collègue homosexuel de Jay joue son rôle dans une relation qui n’est pas la sienne.
Patrick Chéreau, veut-il nous montrer que le sexe serait le seul moyen de communication ? Si c’est le cas alors notre vie est bien triste où sont passés les rapport humains. Pourtant tout le monde à le désir d’aimer et d’être aimé, mais nous continuons malgré tout à fréquenter les saunas et autres lieux interdits non ?
Dans ce film, chacun pourra reconnaître une partie de sa vie, mais je ne vous le souhaite pas.
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