24/01/2005 Après que la France a accordé l’asile à Samson Verma, un gay fidjien menacé d’expulsion (lire Quotidien du 18 janvier), le ministère de la Justice fidjien demande aux pays qui pourraient être amenés à accueillir des ressortissants fidjiens de se renseigner auprès des autorités locales avant de prendre une décision. La semaine dernière, le tribunal administratif de Lyon avait annulé un arrêté de reconduite à la frontière pris par la préfecture de Haute-Savoie à l’encontre de M. Verma, qui vit depuis 7 ans en France. Un comité de soutien à M. Verma affirmait que ce dernier risquait jusqu’à 15 ans de prison, sans compter les risques de passage à tabac, s’il était renvoyé dans son pays d’origine. «C’est un mensonge flagrant et une violation de la section 38(2) de la Constitution», qui interdit toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, s’insurge Sakiusa Rabuka, du ministère de la Justice, cité par le Fiji Times. Il poursuit : «J’ai reçu de nombreuses requêtes des autorités américaines au sujet d’ex-citoyens fidjiens qui demandent l’asile au motif qu’ils sont maltraités ici. Lors des vérifications, nous leur faisons savoir que ces accusations sont fausses. Je suis surpris que les autorités françaises n’aient pas vérifier auprès de nous dans cette affaire.» Les associations LGBT ne sont pas du tout aussi sereines que le ministère de la Justice. Toujours dans le Fiji Times, Carlos Perera, porte-parole de la South Pacific International Gay and Lesbian Association, affirme que la décision du TA lyonnais était très important : «Il confirme que la communauté internationale se rend compte que les citoyens LGBT fidjiens ne jouissent pas de tous leurs droits, malgré ce qui est prévu par notre Constitution.» http://www.tetu.com/upload/images/fidji.gif |
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