17/05/2005 Sébastien Nouchet, qui avait été brûlé vif dans son jardin à Nœux-les-Mines par trois individus le 16 janvier 2004, a écrit le 24 avril dernier au président de la République, Jacques Chirac. Sébastien Nouchet lui dit son incompréhension devant la libération d'un de ces agresseurs présumés, alors même qu'il l'avait identifié. Cet homme de 23 ans, qui avait été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire début avril. Cette décision a été confirmée par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Douai le 4 mai, «faute d'éléments à charge» justifiant le maintien en détention du présumé agresseur et ce, malgré l'avis contraire du parquet de Béthune. Cet jeune homme a déjà été poursuivi pour avoir agressé Sébastien Nouchet lorsqu'il habitait à Lens. «Le 17 mai [journée mondiale de lutte contre l'homophobie] ne sera pas pour moi synonyme de victoire, mais un jour de colère, un de plus», écrit Sébastien Nouchet dans son courrier avant de souligner «les lacunes et les incompréhensions» de la police et de la justice, et le manque de soutien des élus locaux. D'après lui, l'affaire risque d'être classée. Sa mère, présente à Marseille le 16 mai pour les manifestations contre l'homophobie, a confirmé ses craintes et souligne elle aussi de nombreux dysfonctionnements dans l'enquête. |
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