ROYAUME-UNI: Victoire judiciaire d’une lesbienne licenciée pour de courriels
03/02/2005
Helen Brearley, 41 ans, avait fait la joie des tabloïds britanniques fin 2003 en racontant son histoire : designer et lesbienne, elle avait été licenciée par son patron pour avoir envoyé à sa petite amie des courriels très personnels. L’employeur justifiait son licenciement par le fait que la qualité de son travail avait nettement baissé depuis qu’elle avait pris l’habitude d’envoyer ces messages intimes. Mais, pour elle, il s’agissait ni plus ni moins d’un licenciement infondé permettant en fait à la société de ne pas payer de prime de licenciement à cette employée au moment même où 38 des 110 salariés de l’entreprise étaient mis à la porte. Un tribunal de Nottingham vient de lui donner raison et de condamner l’ex-patron à lui verser 38 000 euros de dommages et intérêts, justifiant sa décision sur le fait que l’entreprise avait manqué à ses devoirs en ne donnant pas d’avertissement à la designer avant de la licencier pour faute. Selon la presse britannique, l’entreprise devrait faire appel.