09/06/2005 Après le mariage symbolique de deux femmes à Notre-Dame de Paris dimanche 5 juin, organisé par Act Up-Paris, et la bousculade qui s'en est suivie entre les membres du service de sécurité et les militants de l'association, Act Up-Paris annonce qu'elle a reçu de «nombreux messages de menace à caractère intégriste catholique, dont trois de mort, via le site internet de l'association» après que Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a accusé les militants de l'avoir frappé. «Aucun militant n'a ne serait-ce que bousculé ni M. Jacquin ni les cinq vigiles de Notre-Dame, et encore moins «passé à tabac», comme ce dernier l'a pourtant déclaré sur France 3. Act Up n'a pas non plus interrompu la messe, puisque nous sommes entrés dans l'église à 13h alors que la messe s'est terminée à 12h30 et a laissé place aux visites touristiques», écrit l'association. Rappelant sa pratique de la non-violence, Act Up demande à Patrick Jacquin de «retirer ses accusations». Dans le cas contraire, l'association envisage de le poursuivre en justice pour diffamation ou dénonciation calomnieuse. |
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