21/06/2005 Dans un communiqué, Homosexualités Et Socialisme (HES) déplore «le manque de propositions concrètes du gouvernement en matière de prévention et l'absence du nouveau ministre de la Santé aux Assises nationales de l'association Aides», six mois après le lancement de l'initiative «Sida, Grande cause nationale 2005». Le mouvement interne au parti socialiste rappelle qu'il «appartient au gouvernement de se donner les moyens, impérativement et au plus vite, de faire de cette «Grande cause nationale 2005» plus qu'une grande opération de communication.» La réalité donne raison à HES. Après un lancement médiatique par Jean-Pierre Raffarin, on ne peut pas dire que le gouvernement ait soutenu par une communication agressive cette grande cause et crée une mobilisation sans précédent pour la lutte contre le sida. Les campagnes de prévention n'ont pas pour l'instant pas bénéficié d'un affichage plus important que les années précédentes et le sida semble encore moins présent des préoccupations du gouvernement. Les chiffres sont pourtant accablants, à l'instar des résultats de l'enquête Presse gay (disponibles sur le site tetu.com, ici). C'est à se demander si l'octroi du label «grande cause nationale» n'a pas eu un effet inverse : les associations n'arrivent pas à se faire entendre, et les autorités en font encore moins qu'à leur habitude. |
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