01/07/2005 Dans une pétition datée d'avril dernier, une dizaine d'établissements gays de Lyon dénonçait les descentes de policiers, musclées et répétitives, lors de soirées (et notamment lors de la dernière lesbian & gay pride lyonnaise) et accusait le commissariat du 1er arrondissement de Lyon de «zèle très particulier» voire d'homophobie. Le Maire de Lyon, Gérard Collomb, s'est rendu personnellement dans les établissements sans toutefois parvenir à crever l'abcès. Finalement, une réunion organisée par le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) mardi 28 juin, entre tous les pétitionnaires, la direction départementale de la sûreté publique et les policiers, a permis d'y voir plus clair. Poussé par la multiplication des plaintes des habitants du quartier, le commissaire d'arrondissement aurait choisi de reprendre en main son devoir de contrôle relatif aux horaires de fermeture, au niveau des décibels et au respect de l'espace public. «On a beau être jour de Gay Pride, tout n'est pas permis pour autant», souligne Rémi Calmon du Sneg. En clair, les établissements gay de Lyon sont appelé à respecter les règles. Comme à Paris, une journée d'information sera bientôt organisée sous forme de stands d'ateliers pédagogiques qui permettront aux exploitants de se faire confirmer des points légaux restés flous. |
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