21/02/2005 Le synode général de l’Eglise d’Angleterre, qui se tenait à Londres la semaine du 15 février, devait trancher deux questions qui déchirent les anglicans : l’arrivée de femmes évêques et l’ordination d’évêques gays. Les femmes pasteurs pourront finalement devenir évêques d’ici une à deux générations. Mais l’Eglise anglaise n’a pas réussi à recoller les morceaux sur la seconde question qui menace même les quelque 70 millions de fidèles dans le monde de schisme. Rowan Williams, le numéro 1 de l’Eglise d’Angleterre et de la Communion anglicane mondiale, avait plutôt une réputation de moderniste. C’est lui qui avait nommé Jeffrey John, ouvertement gay, évêque de Reading à l’été 2003… avant de se raviser sous la pression des conservateurs. Or au dernier jour de ce synode, il a rappelé à l’ordre le camp libéral, estimant que militer pour des évêques homos «met en péril l’Eglise anglicane» et «abîme la foi». Williams a même parlé d’une Eglise «à l’agonie» tandis qu’une majorité de délégués tombait d’accord pour forcer l’Eglise américaine, qui a persévéré en nommant Gene Robinson évêque du New Hampshire, à s’excuser et à faire machine arrière afin de rétablir la cohésion. Fin février, les primats des Eglises anglicanes du monde entier se réunissent. Le débat promet d’être musclé. |
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