25/02/2005 Après des mois de négociations, la réforme du code algérien de la famille qui datait de 1984 vient d’être adoptée par le gouvernement. Malheureusement cette réforme ne remet absolument pas en cause la situation d’infériorité juridique des femmes algériennes. En effet, le gouvernement a fait machine arrière concernant la suppression du «wali» («tuteur» matrimoniale pour la femme même majeure) lors de la conclusion du contrat de mariage. Les femmes algériennes continuent donc à être mineures à vie dans leur pays. Les seuls progrès de la réforme concernent l’obligation faite à l’époux en cas de divorce d’assurer le financement du logement de ses enfants mineurs dont la mère a la garde et l’harmonisation de l’âge du mariage pour les hommes et les femmes, qui est désormais à 19 ans. De la même manière, les mariages par procuration sont abolis. La polygamie (quatre femmes autorisées) est en revanche maintenue mais le consentement des épouses doit être recueilli. Le code de la famille prévoit par exemple que l’épouse est tenue d’obéir à son mari, de respecter les parents de son mari et ses proches. En cas d’héritage, la femme ne reçoit que la moitié de ce qui revient à l'homme. Les associations féministes, qui avaient demandé l'abrogation du «code de l'infamie» sont scandalisées. |
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