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ETATS-UNIS: Le fist-fucking devant la justice | 01/03/2005 Le 17 février dernier, la cour suprême du Kentucky a confirmé la condamnation de Kevin Hillard à 20 ans de prison pour s’être fait fister par un garçon de 15 ans. Cette décision est bien sûr originale dans la mesure où les affaires de fist-fucking sont rarement évoquées devant les tribunaux. Mais elle est surtout complètement «absurde» et «puante», pour reprendre les propos d’un juge dissident. Pour comprendre cette critique, il faut revenir sur les faits. En août 2001, Kevin Hillard, alors âgé de 29 ans, organise une soirée chez lui avec cinq adultes et deux mineurs. Il se retrouve dans sa salle de bain avec un mineur de 15 ans, qui est en fait le petit copain d’un des adultes invités. Il demande au mineur de le fister en échange de 20 dollars. Le mineur accepte, et Hillard est poursuivi et condamné pour «transaction illégale avec un mineur». La cour suprême se trouvait face à une sérieuse difficulté : pour qu’il soit condamné, il fallait qu’Hillard ait incité le mineur à «se livrer à une activité sexuelle illégale». Or, comme le reconnaît la cour, le fist-fucking ne rentre pas dans cette catégorie car aucun organe sexuel- pénis ou vagin- n’est impliqué. Elle va alors proposer un raisonnement assez original : le fist-fucking est en revanche un «contact sexuel» car il implique le touché d’«une partie intime», et s’il est fait avec un mineur, c’est une agression sexuelle. En résumé, celui qui se fait fister est condamné… pour agression sexuelle. |
Source : Par Stéphane Garneri pour Têtu
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