25/10/2005 La troisième édition du salon Rainbow Attitude a fermé ses portes hier, lundi 24 octobre, au Parc des expositions de Paris. 35.000 personnes ont franchi les portes du salon de la vie LGBT, selon Régine Corti, déléguée générale de Rainbow Attitude. «Les premiers résultats de notre enquête de satisfaction montrent que plus d'un tiers de visiteurs ont fait le déplacement depuis la province, affirme Régine Corti qui publiera prochainement des chiffres définitifs. Globalement je suis satisfaite de l'évolution de l'exposition. On colle toujours plus aux attentes des visiteurs.» Parmi les réussites de cette édition: les thématiques mode et beauté, ainsi que le tourisme et la centaine de spectacles répartis dans la salle. L'agencement des stands a permis une meilleure fluidité des visiteurs dans le hall 7 du Parc des expositions. «Par contre, note Régine Corti, ce hall était trop éloigné de l'entrée du Parc. Nous sommes en négociations pour être mieux situés l'an prochain, nous sommes même prêts à ne pas rester au Parc des expositions.» Autre modification déjà prévue pour l'édition 2006: réduire l'ouverture à trois jours, du vendredi au dimanche, le lundi ayant affiché une participation trop faible. Parmi les notes négatives de cette édition, outre le saccage massif des affiches de Rainbow Attitude dans le métro parisien (lire Quotidien du 18 octobre), la fête a été partiellement gâchée samedi après-midi par un groupe d'une cinquantaine de personnes, militants du Rassemblement des étudiants de droite (RED) proches de la droite traditionaliste. Après avoir payé leur entrée, ils ont envahi le podium et déployé une banderole «Tous enfants d'hétérosexuels» afin de protester contre le zap d'Act Up-Paris à Notre-Dame (lire Quotidien du 28 février). Ils ont été rapidement séparés par la sécurité du salon. L'un d'entre eux a été emmené au commissariat central du XVe arrondissement, où le procureur a refusé d'enregistrer une plainte de la part de Rainbow Attitude, au motif que le RED n'avait pas commis d'acte répréhensible par la loi. À noter, toujours à propos de cette action d'Act Up, que le recteur de Notre-Dame de Paris, Mgr Patrick Jacquin, a intenté une action au civil après avoir reçu le classement sans suite de sa plainte pour violences volontaires, en raison de l'impossibilité d'identifier les auteurs de violences lors de la bousculade du 27 février. |
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