17/03/2005 Le Qatar a été cette semaine le théâtre de débats rarissimes sur une certaine forme d'éducation sexuelle, sujet tabou dans les monarchies conservatrices du Golfe, afin de contrecarrer l'influence «néfaste» des sites internet pornographiques et des chaînes satellitaires «dépravées». Les débats, co-organisés par l'Association caritative du Qatar et le Centre de consultations familiales, étaient ouvert au public composé en majorité de femmes. Ils s'adressaient aux «adolescents et adolescentes qui ont dévié du (droit) chemin, goûté à l'amertume des péchés et perdu la saveur du halal (licite)», souligne le site internet lancé par l'Association caritative à cette occasion. Des thèmes considérés comme tabous, comme l'«homosexualité», le «harcèlement sexuel», «le désir sexuel», «les déviances sexuelles» et «la transsexualité», étaient au menu des tables rondes en présence d'un public nombreux, «à 80% féminin», selon Ali Abou al-Nasr, chef de la section de l'information de l'Association caritative. Pour enrichir les débats, le Centre de consultations familiales a invité plusieurs conférenciers, dont le prédicateur koweïtien Jassem al-Moutawa et un «expert» jordanien en matière de Sida, Abdel Hamid Al-Qoudhat, ainsi que d'autres d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Grande-Bretagne. Dans son intervention, M. Moutawa a affirmé que «l'amour est l'un des fondements du message de l'islam» et que «le plus haut degré de l'amour est l'amour pour Dieu et son prophète (Mahomet), puis l'amour pour les parents et les frères dans la foi». Parlant sur le thème «l'islam et la sexualité», Maamoun Mabyadh, un psychologue vivant en Grande-Bretagne, a soutenu que «l'islam interdit l'homosexualité, qu'il faudrait absolument combattre et dont il faut se protéger». (avec AFP) |
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