16/12/2005 La piste politique privilégiée par l'ancien maire FN de Toulon Jean-Marie Le Chevallier, dans l'affaire du meurtre de son directeur de cabinet Jean-Claude Poulet-Dachary (lire Quotidien du 12 décembre 2005), a été battue en brèche jeudi 15 décembre aux assises du Var par des employés municipaux. Jean-Marc Pétroff, 43 ans, est jugé pour le meurtre de Jean-Claude Poulet-Dachary (lire Quotidien du 13 décembre 2005), ancien légionnaire de 46 ans, devenu le bras droit de Jean-Marie Le Chevallier, découvert mort au pied de la cage d'escalier de son immeuble à Toulon. Christian Gueit, son frère Patrick et Romain Bricoud, persuadés que la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary était «liée à sa vie privée», avaient entrepris une enquête dans les bars gays de Toulon où ils apercevaient fréquemment Pétroff. Christian Gueit a maintenu avoir parlé de ces éléments à Jean-Marie le Chevallier, qui lui aurait répondu «de garder le silence», avant d'ajouter: «ça ne nous regarde pas. Si c'est lui (Pétroff), il se fera prendre». L'ex-maire de Toulon (1995-2001) a été condamné en octobre 2002 à un an de prison avec sursis et 5 ans d'inéligibilité pour subornation de témoins. Le doute subsiste toujours sur l'implication de Jean-Marc Pétroff dans cette affaire. Un doute renforcé par les dépositions de deux jeunes femmes qui ont affirmé que l'accusé avait passé la nuit du drame à leur domicile. Et conforté par l'absence d'ADN de la victime sur l'antivol et la chaîne saisis et supposés avoir servi pour frapper M. Poulet-Dachary. Le verdict est attendu ce vendredi 16 décembre. Christophe Martet (avec l'AFP) |
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