20/12/2005 Jean-Marc Petroff, jugé la semaine dernière (lire Quotidien du 16 décembre) pour le meurtre en 1995 de Jean-Claude Poulet-Dachary, a été acquitté vendredi 16 décembre par la cour d'assisses du Var. Une peine de vingt ans de réclusion criminelle avait été requise par l'avocat général Ange Fiorito contre Jean-Marc Petroff, déjà condamné à 30 ans de prison dans une autre affaire. Dix jours après le meurtre de l'adjoint de l'ex-maire FN de Toulon, Jean-Marc Petroff s'était présenté spontanément à la police, le 4 septembre 1995, pour venir se justifier immédiatement ne pas avoir tuer Jean-Claude Poulet-Dachary, qu'il fréquentait. «À partir de là, Petroff a commencé à se tricoter un alibi, avait déclaré l'avocat général durant ses réquisitions. Il a passé des demi-aveux, donné différentes versions de sa relation homosexuelle avec Poulet-Dachary, s'est rétracté, pris les pieds dans le tapis de ses propres mensonges, avant de se murer dans le silence.» Pour l'avocat général, «la mort de Poulet-Dachary, c'est le premier crime de sang commis par Petroff qui en a commis trois autres tout de suite après dans des conditions atroces, à coups de hache, et pour lesquels il a été condamné à 30 ans et 20 ans de réclusion criminelle. Pour cette affaire aussi il encourt 30 ans, j'en demande 20 assortis d'une mesure de sûreté des 2/3». La cour d'assisses n'a pas suivi ces réquisitions. La sœur de Jean-Claude Poulet-Dachary, partie civile au procès, a accueilli le verdict en pleurs. |
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