05/04/2005 Estimant injuste que des chambres d'hôtes gay refusent d'accueillir des couples lesbiens ou hétérosexuels, la Gay & Lesbian Alliance (GLA) a décidé de porter plainte pour discrimination. Michiel Spaapen, le propriétaire des chambres d'hôte visées, a répliqué qu'il préférait fermer ses portes plutôt que de céder. «Ce n'est pas une histoire de discrimination, c'est un marché de niche, a-t-il expliqué. Nous n'avons rien contre les hétéros, nos créons simplement un environnement où les gays peuvent se sentir à l'aise.» «Ici, être gay n'est pas un problème puisque tout le monde l'est, mais si ce que nous faisons est contraire à la constitution, qui suis)-je pour dire le contraire ?» a précisé le Néerlandais, installé au Cap depuis sept ans. S'en prendre aux autres homosexuels est presque devenu une habitude pour la GLA, qui a un temps changé de nom pour s'appeler Parti d'Afrique du sud pour la peine de mort (DPP). En septembre 2004, elle avait attiré l'attention de la police sur une loi datant de l'apartheid, qui prohibe déguisements, masques et tout autre artifice dissimulant le visage et empêchant l'identification lors de rassemblement. Les drag-queens avaient failli en être privées de gay pride. Un porte-parole de la GLA avait expliqué à l'époque que l'association s'opposait aux parades de la gay pride «parce qu'elles sont illégales et nuisent à l'image des gays et des lesbiennes» (lire Têtu n° 94). |
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