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Hongrie: Le leader de l'opposition justifie son homophobie en se référant au pape | 08/04/2005 Comme lors des discussions sur le Pacs en France, la Hongrie connaît en ce moment des débordements à droite, depuis l'annonce par le gouvernement d'une volonté d'ouverture du mariage aux homosexuels en 2007. Et Christine Boutin a trouvé un homologue à sa hauteur sur les bords du Danube en la personne de Zsolt Semjén, leader du parti démocrate-chrétien. En effet, ce dernier a déclaré lors d'un congrès de son parti, que «celui qui veut que son fils adolescent reçoive sa première expérience sexuelle d'un vieux barbu devrait voter pour les démocrates, tout comme celui qui souhaite que son enfant soit influencé par la culture de l'avortement et de l'euthanasie». Suite à ces propos, un collectif de 250 personnalités a demandé la démission de Zsolt Semjén, estimant qu'il évoquait «quelques-uns des épisodes les plus sombres de l'histoire humaine» et portait «la honte sur le parlement et la jeune démocratie hongroise». Lors d'un autre discours prononcé le 7 avril dernier, Zsolt Semjén a refusé de s'excuser et de démissionner, estimant que, «comme tous ceux qui suivent les prescriptions de l'Ancien et du Nouveau Testament», il n'avait pas à être jugé pour ce qu'il considérait comme moral ou immoral. Il s'en est ensuite référé au pape : «Pour nous, la moralité est éternelle: elle ne peut pas changer, et n'est pas sujette à des variations de mode. C'est ce que le pape Jean-Paul II nous a montré.» |
Source : Par Blaise Gauquelin pour Têtu
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