14/02/2006 À la demande d'Act Up-Paris, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a envoyé un courrier, lundi 30 janvier, aux chaînes diffusant des programmes à caractère pornographique, leur suggérant avec fermeté de ne diffuser que des films X tournés avec préservatif et de placer un spot de prévention avant chaque film. Parmi ces chaînes, certaines diffusent des films de catégorie 5 mettant en scène des rapports non protégés. C'est en vue de lutter contre l'«impact potentiel» que ces films peuvent avoir «sur leur public en termes de banalisation de comportement sexuels» à risque que ce courrier a été envoyé. Act Up-Paris, dans son communiqué, explique que «ces conditions de travail mettent en danger la santé des acteurs et des actrices, et de tels films banalisent l'épidémie de sida et la prise de risque auprès des téléspectateurs et téléspectatrices». L'association met l'accent sur «la nécessité d'exemplarité de la pornographie, premier vecteur d'imagerie sexuelle». Mais qu'en est-il des pratiques courantes dans ces films, comme l'éjaculation buccale qui comporte aussi des risques? Jérôme Martin, d'Act Up-Paris, joint par tetu.com, a expliqué qu'au cours de l'entretien avec le CSA, la question des pratiques sexuelles à risques, et notamment la fellation non protégée, avait été abordée mais que «cela a fait l'objet d'une discussion sans note écrite car il y avait déjà beaucoup à faire sur la question de la pénétration protégée». Dominique Baudis, le président du CSA, n'a pas souhaité en dire plus sur cette question. |
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