27/02/2006 L'annonce du jugement, connu par fax samedi 25 février, a créé la consternation parmi les soutiens. À l'issue de l'audience devant le tribunal administratif de Lyon, ils avaient tous espéré que Taoufik aurait gain de cause. Mais l'arrêté de reconduite à la frontière pris à son encontre par la préfecture de Côté d'Or a été confirmé le tribunal administratif de Lyon. Les juges ont rejeté les arguments présentés par son avocate, notamment la preuve de plus d'un an de vie commune avec son compagnon (leur relation dure depuis plus de 18 mois) mais également le danger que représenterait pour lui un retour au Maroc. En effet, ce pays interdit les relations homosexuelles (punies de six mois à trois ans de prison), et il est très probable que les autorités marocaines aient connaissance du Pacs de Taoufik en France. Taoufik a fait appel de ce jugement. Pour le moment, il est assigné à résidence chez lui. La Lesbian and Gay Pride de Lyon estime que ce cas, ajouté à l'expulsion d'un homo brésilien pacsé, Robson, vivant depuis trois ans avec son compagnon (lire Quotidien du 20 janvier), traduit «les dérives d'un système qui vise "à faire du chiffre" au mépris de la dignité humaine et de la réglementation, sous l'œil plus que bienveillant d'un ministre prêt à tout pour satisfaire son ambition présidentielle. Cette politique de l'immigration met une fois encore au ban des accusés les couples homosexuels binationaux qui n'ont que le Pacs pour faire valoir leurs droits», écrit l'association. |
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