10/03/2006 ArchiQ, groupe d'action et de réflexion sur les archives LGBT (ex-Archilesb! et Vigitrans), proteste contre la lenteur du projet du Centre des mémoires LGBT Paris/Île-de-France. Dans un communiqué, ArchiQ «attire l'attention sur le laxisme et la négligence dont la Mairie de Paris a fait preuve dans ce dossier» et demande le remboursement de la subvention de 100.000 euros accordée à l'association de préfiguration du Centre, ainsi que la démission de ses responsables. «Depuis 2002, estime ArchiQ, nous n'avons cessé d'alerter la Mairie de Paris sur l'état de non avancement du projet. Rien n'a changé.» Stéphane Martinet, président de l'association de préfiguration, répond à Têtu que le statu quo ne provient pas de lui: le Centre est toujours en attente de la validation des Archives de France (ministère de la Culture), étape nécessaire à la validation d'une subvention, après avoir reçu la validation scientifique du projet par le centre départemental des archives de Paris. «J'écris une lettre de relance, sans vouloir être trop méchant avec eux, avoue-t-il. Je découvre que dans le monde des archives, tout est toujours lent. C'est un autre temps.» Sans date d'ouverture prévue, le Centre nécessiterait une subvention annuelle de près de 400.000 euros, et n'ouvrirait dans un premier temps, celui de la configuration, que sa partie documentation. Les archives proprement dites pourraient être accessibles deux ans plus tard. |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|