13/03/2006 Après Françoise de Panafieu (lire Quotidien du 12 janvier), c'est au tour de Sophie Coignard de s'en prendre à la politique du maire de Paris, Bertrand Delanoë… et d'utiliser les fameuses subventions aux associations homosexuelles pour appuyer son propos. Ainsi, Sophie Coignard prétend dans son ouvrage Le marchand de sable, que la Ville de Paris «distribue de l'argent par poignées à toutes sortes de structures, pourvu qu'elles appartiennent à la mouvance gay». Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans de Paris Ile-de-France, qui héberge de nombreuses associations LGBT parisiennes et offre des services professionnels à titre gratuit aux usagers du Centre, a tenu par voie de communiqué à répondre à ces accusations. «En réalité, en 2004, 0,14% du total des subventions accordées a été dévolu aux associations LGBT, pour un montant total de 247.400 euros répartis entre 17 d'entre elles, explique le CGLBT. Les faits sont là et devraient rasséréner les plus inquiets relativement aux pseudo-largesses à caractère clientéliste du Maire: 99,86% des subventions de la Ville, votées démocratiquement au Conseil de Paris, ne sont pas attribuées à la prévention et à la lutte contre l'homophobie, la lesbophobie ou la transphobie!» Le centre homo s'insurge «contre cette inflation d'assomptions homophobes diffamatoires qui consistent à amalgamer l'orientation sexuelle du Maire de Paris avec une stratégie politique d'attribution des subventions municipales, prétendument excessive envers les associations homosexuelles». Au moins, du temps de Tibéri, on ne pouvait pas accuser la droite de soutenir le «lobby homosexuel»: la municipalité refusait de soutenir toutes les associations LGBT ainsi que celles de la lutte contre le sida. |
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