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Des policiers peu pressés de mener une enquête sur une agression homophobe | 24/03/2006 Plus de quatre mois sont passés depuis l'agression homophobe d'un enseignant aux portes de son lycée, en banlieue parisienne. Un soir de novembre 2005, il avait en effet été pris à partie violemment par des jeunes, dont certains sont des élèves de son lycée, qui scandaient son nom et le traitaient de «pédé» (lire Quotidien du 3 janvier). «Votre plainte ne peut pas être transmise au procureur tant que tous les élèves convoqués pour témoigner ne se seront pas présentés. Une fois la procédure achevée, nous vous contacterons», l'assurait, à la mi-février, le commissaire, qui répondait au coup de téléphone d'Alexis*. Ce n'est qu'avant-hier, mercredi 22 mars, qu'il a eu des nouvelles plus précises. Selon son interlocuteur, la réponse tardive de la police est dû à «l'absence de longue durée de l'enquêteur en charge du dossier». Les élèves convoqués auraient reconnu avoir entendu les propos mais auraient nié les avoir proférés. Deux autres jeunes majeurs contre lesquels le chef de l'établissement où enseigne Alexis a porté plainte pour dégradations de biens dans le lycée, ont en revanche ignoré la convocation. L'enquête est donc loin d'être finie et la police ne semble guère pressée. *le prénom a été changé |
Source : Par Eran Guterman pour Têtu
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