27/11/2000 Le maire socialiste de Pau André Labarrère, poursuivi en diffamation par un ancien employé municipal qu'il avait traité de "Paula Jones bien française", et de "Paula Jones du Béarn" dans des interviews, a été relaxé jeudi 23 novembre par le tribunal de grande instance de Pau. Le plaignant, William Valota, 35 ans, licencié de la Société béarnaise d'économie mixte pour l'habitat (SBEMH) en janvier 1997, avait porté plainte en diffamation contre M. Labarrère. Le maire de Pau, dans un entretien publié par le Figaro Magazine en mars 1999, dans lequel il évoquait son homosexualité, avait reconnu avoir dit: "Ce Willy (William Valota), c'est la Paula Jones du Béarn". M. Labarrère avait ainsi de nouveau réfuté des accusations de harcèlement sexuel, qui avaient déjà fait l'objet d'une précédente plainte de M. Valota. Il avait également déclaré sur Radio-France Pau-Béarn: "Ce n'est pas moi, c'est lui qui m'a harcelé, qui me faisait des lettres d'amour. En fait, je crains que M. Valota ne soit la Paula Jones française". A l'audience, début octobre, l'avocat de M. Valota, Me Jean-François Blanco, avait évoqué une "insinuation odieuse" de nature à intégrer son client "dans la liste des amants d'André Labarrère" et réclamé 100.000 francs de dommages et intérêts. Me Guy Madar, l'avocat du maire de Pau, avait plaidé la relaxe, estimant que son client avait voulu mettre en parallèle la méthode procédurale utilisée par M. Valota et celle employée par Paula Jones, qui, à l'époque des faits, avait défrayé la chronique en accusant le président américain Bill Clinton de harcèlement sexuel. |
Source : Têtu |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|