24/04/2006 Après la survenue de plusieurs agressions homophobes, une cellule de crise vient d'être mise en place par les associations Sos homophobie, le SNEG, Act Up-Paris et le Groupe action gay et lesbien-Loiret (GAGL). «Le climat est de plus en plus violent, explique Jacques Lize, secrétaire adjoint de Sos Homophobie, les gens homophobes passent de plus en plus des paroles aux coups. Cette homophobie physique est symptomatique de la vague de recrudescence.» La cellule vise à informer et à lutter contre ces violences. Sos homophobie rapporte que le nombre de témoignages d'agressions physiques a été multiplié par 6 entre 2000 et 2004. «Les exemples récents de procès montrent d'autre part que les homophobes se sentent dans leur droit lorsqu'ils insultent ou frappent des homosexuels simplement parce qu'ils existent, déclare les associations dans leur communiqué. Loin de témoigner un repentir, la plupart semble convaincu que l'homosexualité est "inférieure à l'hétérosexualité", comme l'avait déclaré le député Christian Vanneste dans la presse, et se sent investi d'une mission pour nettoyer la France des homosexuels.» Les témoignages reçus par Sos homophobie en 2005 indiquent que ces agressions sont souvent le fait de mineurs ou de jeunes majeurs. Or, aucune action de sensibilisation réelle à la lutte contre l'homophobie n'est encore prévue dans les programmes de l'Éducation Nationale. Pour rejoindre ces associations: associations@sos-homophobie.org |
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