13/05/2005 Dans une longue lettre amère, le journaliste ouzbek Rouslan Charipov annonce qu'il va arrêter de se battre pour les droits des gays et des lesbiennes dans son pays d'origine. Il vit depuis 7 mois en Californie et toutes ses demandes de subventions pour mener son action ont été sèchement rejetées. Rouslan Charipov avait fui l'Ouzbékistan après avoir été condamné et emprisonné pour «homosexualité». Tout au long de sa détention, Têtu l'avait «parrainé», via Reporters Sans Frontières. Dans sa lettre, le journaliste évoque également ses difficultés à trouver du travail, la protection sociale qui va lui être retirée. «Peut-être l'Ouzbékistan n'est-il important qu'aux yeux de nous seuls, ouzbeks», regrette-t-il, avant d'ajouter: «J'espère que les journalistes ouzbeks et les défenseurs des droits de la personne tirerons leurs propres conclusions de mon triste exemple, avant de risquer leur vie, leur santé et leur avenir.» «Une organisation m'a recommandé de suivre un traitement avec un spécialiste, suite à mes conditions de détention, conclut-il. Eh bien, ces séances de psychothérapie sont peut-être la seule chose que je puisse espérer tirer de mes activités passées, à défendre les droits de la personnes et les libertés.» Lire l'intégralité de la lettre (en anglais): http://www.xanga.com/asianews |
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