«Pour la première fois, un des principaux pouvoirs d'État reconnaît le phénomène de la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou le genre», s'est félicité Rolando Jiménez, leader du Mouvement d'intégration et libération homosexuelles (Movilh). Le 3 mai, la chambre des députés a entériné un accord qui vise à sanctionner plus sévèrement les délits homophobes. Il est demandé aux tribunaux d'appliquer la «plus grande rigueur dans les instructions de façon à déterminer les sanctions correspondantes». Les députés exigent du pouvoir éxecutif qu'il suive les plaintes déposées, et de la police qu'elle fasse preuve d'une rigueur particulière dans la prévention de ces délits. En d'autres termes, qu'ils fassent leur travail face à des délits quasiment toujours impunis au Chili. On attend maintenant que soit discutée un projet de loi gouvernemental plus général contre les discriminations.