05/05/2006 «Au regard du retard pris et du manque de concertation des uns et des autres, il serait souhaitable d'envisager un rassemblement plutôt qu'une marche avec des prises de parole contre les discriminations devant la mairie, le 10 juin prochain.» En précisant sa pensée dans le dernier compte-rendu de la Coordination gay et lesbienne de l'ouest (CGLO) chargée de l'organisation de la marche brestoise du samedi 10 juin, Stéphane Le Goff jette un pavé dans la mare. Et le président d'Escapade, une des 14 associations de cette plate-forme «sans existence légale», de s'interroger sur «la motivation des uns et des autres» et la présence ou l'absence «des bons interlocuteurs» associatifs. Un missile directement adressé à l'association phare de la ville, Actions-gay, dont tout le monde se demande qui la pilote depuis le silence (pour raisons professionnelles) de son dernier président connu, Jean-Claude Pioct. Il n'en fallait pas plus pour donner le tournis à son fondateur, Fabien Le Bihan. Celui-ci s'est fendu d'un communiqué où il déplore «les tiraillements entre les associations et l'absence de prise de responsabilités». Si Stéphane Le Goff ne parle pas encore «d'échec»- une réunion avec un représentant national de l'Interpride France-Lgbt est fixée au lundi 15 mai-, il s'accorde avec Fabien Le Bihan sur un point: se contenter d'un rassemblement. |
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