18/05/2006 Kissing à Cannes, die-in à Reims, distribution de «patchs déshomophobiants» à Bordeaux, restitution symbolique des injures à Grenoble, interview de Bertrand Delanoë sur Pink TV, première cérémonie interreligieuse à Paris, minute de silence dans 600 établissements français, des projections et des conférences dans toute la France : la deuxième Journée mondiale contre l'homophobie a tenu ses promesses, hier, mercredi 17 mai. Le gouvernement français, qui entame un processus de reconnaissance officielle de la journée, n'a pas activement participé à cette édition. Pour Louis-Georges Tin, son initiateur, «tout le monde semble dire que la journée était réussie», même s'il est encore trop tôt pour en avoir des retours exhaustifs. Pour lui, la journée d'hier est surtout marquée par le séminaire organisé au Parlement européen de Strasbourg, une première du genre. «C'est très positif que les militants LGBT aient pu rencontrer les parlementaires, mais surtout les commissaires européens qui avaient, en masse, fait l'effort de venir.» Un dîner a été organisé, notamment avec Franco Frattini, vice-président de la Commission européenne (pouvoir exécutif). «Tous les points n'ont pas abouti, malheureusement. On réclamait d'étendre les critères de discriminations au-delà du droit du travail : cela nous a été refusé, déclare Louis-Georges Tin à Têtu. Idem pour condamner publiquement le gouvernement polonais. Par contre, nous avons été entendus dans notre demande de proposer à l'Onu l'abolition universelle des pénalisations contre les personnes LGBT dans le monde. Vis-à-vis de la commission, le bilan est donc en demi-teinte.» |
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