30/12/1999 À quatre mois des Championnats du monde Gay & Lesbien de natation IGLA (International Gay & Lesbian Aquatics), prévus à Paris - pour la première hors du continent américain - du 21 au 25 avril 2000 et inscrits aux calendriers de la Fédération Française de Natation (FFN) et de la Fédération Internationale de Natation (FINA), la ville de Paris semble avoir fait un très sale cadeau à Paris Aquatique, l'association organisatrice. Ces championnats, qui devraient accueillir nageurs et nageuses du monde entier dont des athlètes des États-Unis, du Canada et du Québec, d'Afrique du Sud et de toute l'Europe dans quatre disciplines (natation sportive, water polo, natation synchronisée et plongeon), doivent avoir lieu dans deux piscines censées être mises à la disposition de Paris Aquatique, Georges Vallerey dans le 20e arrondissement et Georges Hermant dans le 19e arrondissement, où avaient déjà eu lieu, lors des EuroGames en 1997, les épreuves de natation, organisées par Paris Aquatique et la Fédération CGPIF. Mais, cette année, le concessionnaire de la piscine municipale George Hermant, Gesclub, a envoyé, bien plus tôt que prévu, une facture dont le montant est 100 fois supérieur à celui réclamé en 1997, soit 171.507,67 FF T.T.C., dont un acompte de 20%, dû le 1er janvier 2000. De quoi passer un joyeux réveillon. Répondant aux inquiétudes d'Henri Malberg, président du groupe communiste au conseil de Paris, qui estimait que l'organisation des championnats du monde gays et lesbiens de natation était "fortement compromise" par "les exigences financières de Gesclub", la municipalité a assuré qu'elle ferait "ce qu'il faut" pour que les championnats "se déroulent et dans de bonnes conditions". C'est l'an 2000, on leur fait confiance ? Site web de l'IGLA : http://www.igla2000.org |
Source : Têtu |
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