25/07/2006 La réaction n'a pas tardé. Le député UMP Christian Vanneste qui a déposé une proposition de loi modifiant certaines dispositions de la Halde (lire Quotidien du 24 juillet), a affirmé qu'il «ne demandait pas la dépénalisation des propos homophobes» mais voudrait «permettre la liberté de parole». Arguant du fait que «juger un comportement n'est injurier personne», Christian Vanneste s'estime faire «l'objet de la dictature morale» se posant en victime alors que son désir est de rendre à nouveau «possible dans le cadre d'un débat démocratique respectueux des croyances religieuses» qu'un «chrétien, un juif et un musulman puissent faire valoir l'infériorité morale des comportements homosexuels par rapport à ceux qui fondent le mariage entre un homme et une femme». Ce qui signifie de façon décryptée que son opinion sur l'homosexualité devrait faire force de loi. Caroline Mécary, l'avocate de SOS Homophobie dans le procès qui l'a opposé aux côtés d'Act up-Paris et du Sneg, au député poursuivi pour injure homophobe, est abasourdie par le dépôt de la loi. «C'est un véritable aveu de culpabilité, a-t-elle déclaré à tetu.com. Il veut abroger le texte même qui le condamne». En outre, elle juge grave qu'il «utilise son mandat d'élu représentant la Nation pour défendre un intérêt personnel» et «instrumentalise le Parlement pour régler ses comptes». |
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