28/07/2006 Plusieurs associations françaises ainsi que monseigneur Gaillot ont demandé au gouvernement français de s'entretenir avec Paul Biya, le Président camerounais qui est en visite officielle dans l'Hexagone, sur la dépénalisation de l'homosexualité. Dans une lettre ouverte du 20 juillet adressée au chef de l'État camerounais, elles lui demandaient déjà «d'engager un processus de dépénalisation de l'homosexualité, de soutenir les associations qui militent pour que la vie privée soit respectée au Cameroun [et] de soutenir les associations qui œuvrent pour que la prévention du sida au Cameroun soit aussi effective pour les personnes homosexuelles», rappelle An nou allé!, l'association des Noirs LGBT de France. Elles avaient également exigé qu'un geste soit fait envers la famille d'Alim, un Camerounais mort du sida le 23 juin, après avoir été incarcéré plus d'un an en raison de son homosexualité présumée. C'est pour que ces quatre points soient respectés que monseigneur Gaillot et des associations, dont An nou allé!, SOS Homophobie, l'Ardhis, le Cran et le Comité Idaho, ont à nouveau interpellé la ministre française déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Brigitte Girardin, d'agir «au nom de la France, pays des droits de l'homme, pour obtenir une réponse» de la part du président camerounais. Le collectif a prévu un rassemblement aujourd'hui, jeudi 27 juillet, de 20 heures à 20h30 à Paris, devant le Quai d'Orsay, à la mémoire d'Alim. Une délégation tentera de remettre ces lettres ouvertes à la ministre et au Président africain. Rendez-vous sur le terre-plein n°2 de l'esplanade des Invalides (Métro: Invalides) au carrefour entre le Quai d'Orsay et l'avenue du Maréchal-Galliéni. Renseignements: 06 12 95 16 21. |
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