28/07/2006 Un rassemblement d'une dizaine de personnes, selon les organisateurs, a eu lieu hier soir, jeudi 27 juillet, devant le ministère des Affaires étrangères à l'occasion de la visite du président camerounais Paul Biya reçu par la ministre déléguée à la Coopération, au développement et à la francophonie, Brigitte Girardin. Étaient présents Jean-Claude Legrand (adjoint au maire du XIe arrondissement de Paris), An Nou Allé!, l'Ardhis, le Cran, le comité Idaho, les Oublié(e)s de la Mémoire, Act Up-Paris, et l'association britannique Galha (Gay and Lesbian Humanist Association). Tous désiraient rappeler par leur présence «le sort du jeune Alim, mort du VIH le 20 juin, dernier après avoir été incarcéré pendant plus d'un an pour délit d'homosexualité, violé durant sa détention et privé de soin après la déclaration de son sida en prison» (lire Quotidien du 26 juin). David Auerbach Chiffrin, le secrétaire général d'An Nou Allé! CGL Antilles et Guyane, contacté par tetu.com, a expliqué que la ministre déléguée leur a donné l'assurance qu'elle répondra bientôt par écrit aux demandes par tous les manifestants. Mais les associations n'ont eu aucune garantie que Jacques Chirac aborderait avec le chef d'État camerounais les questions relatives à la répression dont sont victimes les homosexuels dans son pays. Peut-être le déjeuner d'aujourd'hui sera-t-il propice à un tel débat... |
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