05/08/2005 Il y a deux ans, la Campagne contre l'Homophobie (KPH), principale association LGBT polonaise, dénonçait des propos tenus par Dorota Ekes, une militante de la Ligue des familles catholiques, un parti de l'extrême droite catholique, qui estimait que «les lesbiennes et les gays n'ont pas le droit d'exercer le métier de professeurs car à cause de leur maladie ils sont un danger pour les enfants». Une plainte a été déposée pour discrimination, à la suite de laquelle, il y a 6 mois, Robert Biedron, responsable de la KPH, déclarait devant le tribunal: «Les propos de Mme Ekes illustrent parfaitement cette propagande discriminatoire de la part des milieux nationalistes, fascistes et catholiques.» Cette phrase lui a valu d'être à son tour accusé, par le procureur, d'avoir offensé les catholiques. Son procès a duré 12 jours, au cours desquels Robert Biedron n'a pas eu la possibilité de s'exprimer. Il a été condamné à payer 600 ZL (150 euros) d'amende. Robert Biedron a fait appel de ce jugement. Pour les gays et les lesbiennes de Pologne, l'affaire Biedron est une tentative d'intimidation des militants, afin qu'ils mettent fin à leur lutte contre les discriminations. http://www.tetu.com/images_news/11232344661.jpg |
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