02/10/2006 Le nouvel essai de François Devoucoux du Buysson contre le maire de Paris, Delanoë, zéro de conduite (éditions Hugo doc), n'hésite pas à user de sous-entendus homophobes pour atteindre sa cible. Les exemples en sont nombreux, dans ce pamphlet qui critique le plan de déplacement urbain dans la capitale. À propos du vélo: «la petite reine accédait au trône», «on peut même dire que les forcenés de la pédale ont roulé pour Bertrand Delanoë». Sur le communautarisme, l'auteur écrit: «Une vision qui est conforme à celle qui pousse aussi Bertrand Delanoë et sa majorité à soutenir de façon massive et systématique les féministes, le mouvement gay ou encore les associations antillaises qui sont tous engagés dans une confrontation radicale avec un groupe social majoritaire accusé d'être sous l'emprise du modèle masculin, blanc et hétérosexuel.» L'auteur n'est pas qu'un fanatique de la voiture: il est surtout un adversaire politique qui, de ses essais Les khmers roses et Pariscide, les gâchis de l'ère Delanoë au site satirique Le Perroquet libéré, use beaucoup de la thématique homo pour tenter de contrer le maire de Paris. Dans un communiqué, le Centre gay, lesbien, bi et trans d'Ile-de-France dénonce «une manipulation [qui] ne trompe personne». «Les propos haineux, mais aussi les moqueries et propos désobligeants proférés à l'encontre des homosexuels et des lesbiennes, entretiennent l'homophobie», rappelle le CGL. |
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