05/08/2005 L'organisation de défense des militaires homosexuels Servicemembers Legal Defense Network (SLDN) a indiqué le 25 juillet qu'une étude démontrait que 41.000 militaires supplémentaires pourraient être recrutés si l'armée décidait d'abandonner sa politique du «don't ask, don't tell» qui empêche aux militaires de révéler leur homosexualité, sous peine d'exclusion. Cette étude, conduite par le Williams Project de la faculté de droit de UCLA, a été rendue publique alors que le Pentagone vient de reconnaître que, pour la première fois depuis 1999, il n'atteindrait pas ses objectifs de recrutement. En application de «don't ask, don't tell», près de 10.000 militaires ont été renvoyés de l'armée américaine depuis 1993. En février dernier, un organisme d'audit rattaché au Congrès avait par ailleurs révélé que l'application de cette politique avait coûté près de 200 millions de dollars. Le parlementaire démocrate, Marty Meehan, avait alors déposé une proposition de loi visant à revenir sur la règle du «don't ask, don't tell». Le texte est pour l'instant soutenu par 90 parlementaires. |
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