10/08/2005 La mise à mort de deux jeunes Iraniens, accusés d'avoir entretenu des relations homosexuelles, fin juillet, à Mashhad, avaient provoqué une onde de choc en Europe. Cédant aux pressions des associations, l'Office national des Migrations, à Stockholm, a décidé après les Pays-Bas, en fin de semaine dernière, de suspendre jusqu'à nouvel ordre l'expulsion des demandeurs d'asile iraniens homosexuels (lire Lettre du 2 août). «Nous souhaitons voir si un changement s'est produit», explique le directeur général de l'Office, Lars-Gunnar Lundh, qui explique: «Des informations antérieures révélaient que l'homosexualité en Iran était, en théorie, passible de la peine de mort, mais pas dans la pratique.» Les autorités suédoises ont annoncé qu'elles allaient mener une enquête afin de déterminer si une modification de la politique de l'asile était justifiée. Sören Andersson, le président de l'Association suédoise de défense des droits des homosexuels (RFSL), se félicite de cette décision, mais annonce qu'il va poursuivre son action en faveur d'une «suspension de l'expulsion de toute personnes homo, bi ou transsexuelle, en direction de tous les pays où il est interdit d'appartenir à l'une de ces communautés». Comme Amnesty international, RFSL proteste contre une décision du gouvernement, datant de 1998, qui justifie l'expulsion des homosexuels vers des pays où l'homosexualité est considérée comme un crime, en estimant que leur vie n'est pas en danger s'ils conservent le secret sur leur identité sexuelle. Interrogée par l'Agence de presse TT, la ministre de l'Immigration, Barbro Holmberg, s'est dite favorable à une réforme de la loi. |
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