09/10/2006 Entre 500 manifestants selon la police et 1200 selon Sophie Lichten, la porte-parole du collectif ExisTrans' se sont rassemblés samedi 7 octobre, à l'occasion de la dixième marche des transexuels. Le mot d'ordre était «Quel candidat pour 2007?» La manifestation s'est terminée place de la République par un dying, suivi d'un discours. Camille Barré, militante du Parti communiste français, a rappelé que malgré la bonne volonté de certaines personnalités politiques, le combat avance laborieusement en France: la transexualité est toujours classée parmi les maladies mentales. Elle a souligné l'absence d'étude épidémiologique au sein de la population des transexuel(le)s –dont un tiers environ serait touché par le VIH– et les dangers mortels de l'hormonothérapie pour les transexuels séropositifs. François Vauglin, chargé des questions LGBT au sein du Parti Socialiste, s'est engagé au nom de son parti sur trois points: la lutte contre les discriminations quotidiennes, l'accompagnement social et légal lors du changement de sexe avec ou sans opération –avec une formation des équipes médicales françaises– et enfin une étude sur la prévalence du VIH. Des engagements qui avaient déjà été pris par François Hollande et qui sont publiés sur le site d'Act Up-Paris. «Les changements d'état civil sont encore aléatoires ce qui est une expérience dégradante, déclare Vincent Aron, militant du collectif ExisTran's on ne veut plus être considéré comme des sous-citoyens.»Sergio Coronado chez les Verts, Richard Sanchez du Parti communiste français et Jean-Luc Romero étaient présents dans le cortège, où figuraient le collectif ExisTrans', les XXboys, le CGL, l'Inter-LGBT, Act Up-Paris, l'Association du Syndrôme de Benjamin, les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, Homosexualités et Socialisme, Étudions gayment, le MAG, les Panthères Roses, An Nou Allé. «On a de plus en plus de soutien de la part des politiques, des associations et des individus trans et non trans, affirme Pascale Ourbih, d'Act Up-Paris. C'est important car nous sommes dans une période où tout régresse vers l'uniformisation. Or les trans cassent ces schémas et cela dérange. Il y a une stigmatisation de l'État par le simple fait que le terme «transphobie» n'existe pas dans le droit français.» http://www.actupparis.org/article2417.html |
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