13/09/2005 En répondant à un courrier de l'association gay et lesbienne Arcigay qu'il était favorable à une légalisation des coupes gay et lesbiens sur le modèle du pacs, l'ancien premier ministre italien et actuel chef de l'opposition Romano Prodi se doutait certainement qu'il susciterait une levée de boucliers. Le prédecesseur de Jose Manuel Durao Barroso à la Comission Européene a en effet indiqué à Arcigay que la question d'un Pacs italien «trouvera sans doute une solution dans le programme final de l'Union», la coalition de partis qui affrontera le chef du gouvernement Silvio Berlusconi aux élections législatives du printemps prochain. Le Vatican n'a pas tardé à répondre à travers son journal, l'Osservatore Romano, qui a dénoncé «la recherche de votes à travers une déchirure inacceptable de la famille». Romano Prodi, lui-même catholique pratiquant, a répliqué que le Pacs «sert à mettre en règle des situations qui autrement feraient souffrir des centaines de milliers de personnes». «Il ne s'agit pas d'une nouvelle conception de la famille, cela n'a rien à voir avec le mariage ou les adoptions», a-t-il dit, réfutant toutes les accusations de ses adversaires de chercher à favoriser les mariages homosexuels à l'instar du gouvernement socialiste espagnol.«J'ai été le premier à dire à Zapatero (José Luis Rodriguez, chef du gouvernement espagnol, ndlr) de ne pas aller dans la direction des mariages homosexuels», a-t-il assuré. L'opposition, qui va des communistes de Refondation aux catholiques de l'UDEUR, a soutenu dans son immense majorité la position de l'ex-président de la Commission européenne, les centristes le faisant cependant du bout des lèvres. Du côté de la majorité, les réactions ont varié du moyennement au franchement hostile. Silvio Berlusconi, de son côté, s'est pour l'instant gardé de tout commentaire. |
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