13/11/2006 Plus de 150 personnes étaient présentes samedi 11 novembre après-midi à l'appel de Homosexualité et socialiste (HES) pour venir discuter avec les représentants des trois candidats à l'investiture socialiste. Pendant près de 3 heures, Christophe Chantepy, représentant Ségolène Royal, Marie-Pierre de la Gontrie, représentant Dominique Strauss-Kahn et Laurence Rossignol, représentant Laurent Fabius ont répondu aux questions des militants de HES. À la demande de HES, les trois candidats avaient répondu à un long questionnaire relatif à leur proposition en matière de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, l'amélioration du Pacs et l'ouverture du mariage, l'homoparentalité, la réforme des droits d'asile et au séjour, et la prise en compte des questions trans. Les réponses sont disponibles sur le site internet de HES. On pourra y lire quelques différences de point de vue (notamment sur le bénéfice d'une insémination artificielle pour les lesbiennes ou l'insertion dans l'article 1 de la Constitution de l'orientation sexuelle et l'identité de genre) mais sur l'essentiel, les trois candidats semblent désormais «à niveau», comme le dira Laurence Rossignol. Pendant que Marie-Pierre de la Gontrie aimait à rappeler les engagements anciens de DSK sur les revendications homos, Christophe Chantepy a du à plusieurs reprises convaincre de la bonne foi de sa candidate Ségolène Royal sur ces engagements, malgré l'interview qu'elle a accordé à Têtu en juin dernier (lire Têtu n°113). Car visiblement, les atermoiements des socialistes sur le Pacs en 1998 a laissé des traces parmi les gays et les lesbiennes du parti. L'inquiétude que le programme du PS ne serait pas suivi à la lettre si les socialistes remportaient l'élection présidentielle a été soulevée, ainsi que la méthode qui serait utilisée pour faire voter l'ouverture du mariage et de l'adoption par les couples homosexuels. Sur cette question, les trois candidats se sont tous engagés pour qu'un projet de loi unique soit défendu par le Gouvernement et soutenu par le Président de la République si la gauche remportait l'élection. Actuellement, deux propositions de loi, l'une sur le mariage, l'autre sur l'adoption, ont été déposées au Parlement (lire Quotidien du 22 juin). Les représentants des candidats ont aussi été interrogés sur la politique de lutte contre le sida qu'ils comptaient défendre. La balle est désormais dans le camp des militants socialistes qui s'apprêtent à élire leur candidat les 16 et 23 novembre prochain. |
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