21/09/2005 Pacs, unions, mariage: les Italiens font une grande confusion mais, surtout à gauche, semblent prêts à se ranger derrière un candidat qui propose des avancées en termes d'unions civiles. Ainsi le 15 octobre, lors des primaires de L'Unione, la coalition de gauche, les militants devront choisir leur cheval gagnant entre six candidats, dont trois se sont déjà exprimés en faveur du Pacs (parmi eux, Romano Prodi), un contre (Clemente Mastella du centre catholique), un «non parvenu» (Antonio Di Pietro, ancien magistrat) et enfin un favorable au mariage pour tous, le candidat gay Ivan Scalfarotto, qui a surpris tout le monde en recueillant les 16.000 signatures nécessaires à sa candidature aux primaires (lire Quotidien du 8 septembre). Mais les Italiens sont très attachés au mariage, fondation même de la «famille» et de la «société naturelle», selon l'article 29 de la Constitution, et ils ne veulent pas que cette institution soit élargie aux couples homosexuels. Quand Romano Prodi a proposé d'inscrire le Pacs dans son programme, L'Osservatore Romano, quotidien des évêques, est intervenu pour amplifier la confusion entre Pacs et mariage (lire Quotidien du 13 septembre). Deux Italiens sur trois, soit 63,8%, sont bien sûr favorables à la mise en place d'un Pacs pour les couples hétérosexuels, indique un sondage du quotidien La Repubblica, mais l'union civile homosexuelle ne conviendrait qu'à 31% des personnes interrogés. Comme le «mariage gay» à la Zapatero, qui ne recueille l'approbation que de 29% des Italiens. Romano Prodi se défend d'ailleurs d'être le Zapatero italien: «J'ai parlé d'une différence totale face aux propositions de Zapatero: sur les unions civiles je me range plutôt du coté des pays européens et éventuellement de Aznar. Mais il y a des gens à qui la confusion profite», a-t-il commenté. |
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