30/09/2005 L'institut de théologie de l'université de Saint-Louis dans le Missouri a été le premier des 229 séminaires à recevoir la visite des enquêteurs du Vatican. Cette enquête a été ordonnée par les autorités vaticanes à la suite des scandales de pédophilies qui ont entaché l'Église catholique américaine au cours des dernières années. L'archevêque Edwin O'Brien, qui supervise ces enquêtes, a déclaré que «toute personne qui a eu une activité homosexuelle ou qui a de très fortes inclinations homosexuelles» ne doit pas être admise dans un séminaire. Les questions posées par les émissaires du Vatican aux élèves et aux professeurs sont particulièrement directes: «Êtes-vous, ou avez-vous été un homosexuel?»; «Existe-t-il des preuves d'homosexualité dans le séminaire?»; «Y a-t-il des signes d'amitiés particulières?». Le père Charles Bouchard, qui dirige l'institut de Saint Louis, a critiqué l'orientation donnée à ces interrogatoires, mais a indiqué qu'il ne pouvait pas s'y opposer. Il n'est pas le seul à critiquer le lien fait entre l'homosexualité et la pédophilie. «Ils mélangent les pommes et les oranges. Un homosexuel n'est pas un pédophile», a ainsi déclaré Barbara Dorris, la porte parole de l'association The Survivors Network of those Abused by Priests qui defend les victimes des prêtres pédophiles. Joe Solmonese, le président de Human Rights Campaign, est même allé plus loin dans la condamnation de cette «chasse aux sorcières». Selon lui, «quand l'Église fait des homosexuels les boucs émissaires des affaires de pédophilie, elle ignore un problème et en crée un autre. Elle ne fait rien pour protéger les enfants ou pour punir les criminel.» |
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