14/12/2006 Parce que de plus en plus de couples gay et lesbiens demandent à des juges de voir reconnaître leur famille, et en l'absence d'une loi reconnaissant les familles homoparentales, les décisions de justice sont de plus en plus éloignées. Alors qu'à Belfort, une femme a obtenu l'adoption simple de l'enfant biologique de sa compagne (lire Quotidien du 28 novembre), c'est une position inverse qui a été soutenue devant la cour d'appel d'Amiens. Lors d'une audience hier, mercredi 13 décembre, le ministère public a requis le rejet d'une demande d'adoption simple d'un enfant de deux ans et demi par la partenaire de sa mère naturelle. L'avocate du couple, Me Hélène Devismes-Gras a expliqué à l'AFP que le ministère public estimait que cette adoption n'était pas «dans l'intérêt de l'enfant», contrairement au TGI d'Amiens qui avait répondu favorablement à cette demande le 8 septembre. Selon lui, cette adoption était «conforme à l'intérêt supérieur de [l'enfant] de bénéficier d'un lien juridique avec la partenaire de sa mère qui le considère comme son propre enfant et qui participe à son éducation». La cour d'appel rendra sa décision le 14 février. (Avec AFP) Retrouvez dans Têtu n°118, en kiosque le 20 décembre une analyse approfondie de ces dernières décisions de justice. |
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