04/10/2005 Le Premier ministre canadien Paul Martin, le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, et la plupart des politiciens néerlandais et flamands catholiques pourraient être bientôt exclus du sacrement par l'Église. Le Vatican considère en effet que l'ouverture du mariage civil aux couples du même sexe représente un casus belli. Benoît XVI pense non seulement que les gays et les lesbiennes devraient être exclus de la communion, mais que cela s'applique aussi aux politiques qui les défendent. Quelques évêques, choqués par la tournure prise par le Synode, ont donc fait «fuiter» ces déclarations du pape à la presse. Le Premier ministre canadien a vivement réagi, qualifiant ces propositions d'«infortunées»: «Je suis catholique pratiquant mais d'un autre côté, je suis responsable devant la loi et je crois fermement en la séparation entre l'Église et l'État», a-t-il souligné. Peu de réactions pour l'instant, en revanche, aux Pays-Bas. Le clergé néerlandais est d'ailleurs très divisé sur la question. L'élection de Benoît XVI a été accueillie avec beaucoup de réserve, et l'Église catholique néerlandaise s'est illustrée plutôt par ses positions ultraprogressistes (dès les années 1960 elle avait milité pour l'émancipation des gays) et sa position extrêmement critique vis-à-vis de l'homophobie du Vatican, son refus de la prêtrise pour les femmes et sa condamnation de l'avortement. La population néerlandaise est de loin l'une des plus sécularisées d'Europe, alors qu'il y a 50 ans elle était l'une des plus pratiquantes. |
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