24/01/2007 Le conseil des prud'hommes de Montpellier aura à statuer aujourd'hui, mercredi 24 janvier après-midi, sur le dossier de Daniel*, un salarié d'une quarantaine d'années licencié le 28 décembre 2005 de son poste de cadre du Leclerc situé à Lunel. L'employeur avait motivé ce licenciement par le manque d'augmentation du chiffre d'affaires du rayon vêtements dont Daniel avait la responsabilité. Mais, lorsqu'il a décidé de poursuivre son employeur pour non-paiement des heures supplémentaires, Daniel apprend par des proches collaborateurs de son patron et des anciens collègues que le réel motif était son homosexualité. Son employeur n'aurait pas supporté cette réalité et serait allé jusqu'à l'exprimer publiquement. C'est d'ailleurs le sens des nombreuses attestations de ses anciens collègues que Daniel produira au procès. Il demande l'annulation de son licenciement qu'il estime «sans cause réelle et sérieuse» et la condamnation de son ancien employeur pour «harcèlement et discrimination manifeste liée à l'orientation sexuelle». Daniel demande également le paiement d'heures supplémentaires pour un montant de 10.000 euros environ, 15.000 euros de dommages et intérêts et 6.000 euros correspondant au préavis de licenciement. Pour le Collectif contre l'homophobie qui soutient Daniel, c'est la seconde affaire défendue devant le conseil de prud'hommes dans l'Hérault, après l'affaire Valérie Goudal en 2001-2002. *Le prénom a été modifié. |
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