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La lutte contre l'homophobie absente des préoccupations socialistes aux Antilles? | 30/01/2007 Alors que Georges Frêche vient d'être exclu du Parti socialiste (PS), après une condamnation pour propos racistes contre les harkis et le scandale déclenché par ses réflexions sur la présence de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, An Nou Allé s'inquiète que l'action du PS ne soit pas aussi diligente quant il s'agit d'homophobie. L'association rappelle que la première secrétaire fédérale du Parti socialiste en Martinique, Marlène Lanoix, a été renvoyée devant la commission nationale des conflits du PS le 10 octobre dernier pour avoir tenu des propos homophobes. «Mais ladite commission n'a toujours pas été saisie», écrit An Nou Allé. En Guadeloupe, Jules Otto, qui avait tenu des propos similaires, n'a pas non plus été sanctionné. Victorin Lurel, secrétaire national du PS à l'Outre-Mer, député et président du conseil régional de Guadeloupe, avait annoncé en octobre dernier l'existence d'une lettre d'excuse de Jules Otto, lettre qui n'a jamais été rendu publique (lire Quotidien du 17 novembre 2006). Enfin An Nou Allé souligne que le délégué national du PS à l'Éducation et à la Mémoire, conseiller régional de Martinique et candidat aux législatives, Raymond Occolier «mène activement campagne contre Ségolène Royal et son projet d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Il veut même organiser un référendum». L'association regrette que le voyage de la candidate socialiste à l'élection présidentielle n'ait pas été l'occasion de dénoncer ces agissements et interroge le Parti socialiste sur sa stratégie en matière de lutte contre les discriminations: «Merveilleux Parti socialiste qui a un visage pour les racistes et un pour les antiracistes, un visage pour les homophobes et un pour les partisans de l'égalité des droits et de la laïcité». |
Source : Par Emmanuelle Cosse pour Têtu - Copyright tetucom
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