31/01/2007 Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP, est sorti d'un long silence, mardi soir, au sujet de Christian Vanneste. Il aura fallu que le député de la 10e circonscription du Nord soit condamné une première fois, puis que la peine soit confirmée en appel, et que les associations et l'opposition réclament son exclusion de l'UMP (lire Quotidien du 31 janvier), pour que le candidat à la présidentielle annonce enfin, sur le site du Figaro, que Christian Vanneste «ne sera pas réinvesti aux législatives» en raison de ses propos homophobes. «Je condamne fermement ce qu'il a dit, a déclaré Nicolas Sarkozy. Je ne veux ni de près, ni de loin, être associé à des propos homophobes. J'ai trop souffert d'une droite qui ne défendait pas ses idées pour rendre le risque de saboter cet effort en acceptant des propos caricaturaux.» Alors que Christian Vanneste a annoncé son intention de se présenter, même sans le soutien du parti, dans sa circonscription, on ignore encore si l'UMP présentera un candidat en face de lui, ce qui serait la seule vraie sanction politique pour le candidat: «Que l'UMP prenne ses responsabilités et arrête cette hypocrisie, lâche Najat Azmy, son opposante socialiste pour les législatives à Tourcoing. L'UMP doit présenter un candidat digne des valeurs républicaines.» |
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