02/02/2007 Plus d'un millier de personnes et une centaine d'intervenants participent, depuis hier, jeudi 1er février, au 3e Congrès contre la peine de mort à la Cité internationale de Paris (lire Quotidien du 29 janvier), à l'initiative de l'association Ensemble contre la peine de mort (ECPM). L'occasion de se rappeler que celle-ci est encore en application dans 69 pays (2.148 exécutions en 2005, essentiellement en Chine, en Iran, en Arabie Saoudite et aux États-Unis). Les homosexuels font partie des victimes, et encore tout récemment en Iran (lire Quotidien du 15 novembre 2006) et en Arabie Saoudite (lire Quotidien du 2 janvier 2002). Un débat était d'ailleurs organisé hier autour de la campagne d'ECPM «Pas d'homo à l'échafaud», avec l'International gay and lesbian association (Ilga). À cette occasion, Piia-Noora Kauppi, députée finlandaise du Parlement européen, a indiqué que la France, la Lettonie et la Pologne étaient les seuls pays de l'Union européenne à ne pas avoir ratifié le protocole facultatif du pacte international sur les droits civils et politiques qui interdit la peine de mort en toute circonstance. «Les homosexuels persécutés ont besoin de l'aide internationale, a expliqué à Têtu, en marge du Congrès, Thomas Hammarberg, le commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe. J'englobe naturellement ce combat dans mes prises de position, mais on peut toujours en faire davantage.» Une marche contre la peine de mort aura lieu samedi 3 février, à 14 heures, à Paris, depuis la place de la Bastille. http://www.abolition.fr/ecpm/index.php |
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